Le philosophe Aristote a développé l’existence de deux types de justice : la justice distributive et la justice commutative. Mais qu’impliquent ces concepts de justice ? Dans cet article, vous trouverez des arguments simples pour appréhender et distinguer ces idées.

Les notions à maîtriser

La justice se présente comme l’état idéal et moralement acceptable des choses et des personnes. Le terme vient du latin « jus », qui signifie « droit » ou « loi ». Il s’agit d’accorder à chacun ce qu’il mérite, autrement dit, donner à chacun ce qui lui revient. Justice et équité sont souvent utilisées aujourd’hui de façon interchangeable. La justice est associée habituellement à une norme de droiture. L’équité est appliquée usuellement à la capacité de juger indépendamment des sentiments ou des intérêts. Elle est également sollicitée pour la prise de décisions moins généralisées, mais concrètes et spécifiques en rapport à une circonstance bien définie. Quoi qu’il en soit, la notion d’être traité comme on le mérite se révèle cruciale aussi bien pour la justice que pour l’équité. Tous les grands penseurs disent que ces dernières se situent au centre de la morale humaine.

La justice distributive

La justice distributive concerne la nature d’une répartition socialement juste et équitable des biens. Elle se traduit par le fait d’accorder à chacun ce qui lui est dû, en respectant les disparités qui caractérisent les individus. Le concept inclut les quantités disponibles de marchandises, le processus par lequel elles doivent être distribuées, et l’allocation résultante aux membres de la société. Pour déterminer s’il y a eu justice distributive, les adhérents se tournent souvent vers les normes distributives de leur communauté. Une norme correspond à un niveau de comportement requis, souhaité ou désigné comme standard au sein d’un groupe particulier. La notion de justice distributive moderne remonte vraisemblablement au XVIIIe siècle. Elle est basée sur l’idée que la société ne disposait pas d’une structure suffisamment sophistiquée pour répondre aux besoins de chacun en matière d’allocation des ressources. De plus, dans les empires et les royaumes d’antan, le monarque possédait tout, permettant à ses sujets d’utiliser des biens, des terres et d’autres objets en son nom.

La justice commutative

La justice commutative concerne les obligations et les charges liant les particuliers, dans le contexte des transactions commerciales, notamment. La justice commutative exige une équité fondamentale dans tous les accords et échanges entre citoyens ou groupes sociaux privés. Elle diffère d’autres formes de justice, comme la justice contributive, qui fait référence à ce que les adhérents doivent à la collectivité pour le bien commun ; la justice juridique, qui se rapporte aux droits et responsabilités des personnes à respecter les lois visant à préserver l’ordre social et la paix et la justice distributive, qui renvoie à ce que la société doit à ses membres individuels, c’est-à-dire la juste allocation des ressources.