Le Brexit est une situation qui a chamboulé la situation économique de certains pays européens. La sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne a effectivement perturbé le domaine économique de certaines régions y compris les leurs. Quels autres impactes le Brexit a-t-il entraîné sur les domaines économiques et budgétaires ?

Ce qu’il faut savoir sur le Brexit

Le Brexit ou British Exit désigne la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. Suite à plusieurs négociations complexes, c'est finalement en 2020 que le Royaume-Uni a quitté l'UE, plus précisément la nuit du 31 janvier 2020. Les Britanniques ont souhaité quitter l'UE pour diverses raisons, dont le contrôle de l'immigration. En effet, la moitié de l'immigration nette dans le pays provient de l'UE. La restauration de la souveraineté nationale en est également une autre raison, tout comme le fait de pouvoir commercer librement avec le monde. Quelles sont donc les conséquences économiques et budgétaires du Brexit sur les pays européens ? Julien Vautel, le directeur général d'une entreprise à conseil d'administration basé en France ne semble pas être alerté par le changement dû à la sortie du Royaume-Uni de l'UE. Selon julien vautel, cette situation ne déstabilise pas l'expansion de son enseigne. Qu'en est-il des conséquences économiques pour les autres pays ? 

Le Brexit, des conséquences économiques importantes et immédiates

La tempête financière que le Brexit a engendrée touche particulièrement le domaine économique de certains pays. À titre d’exemple, les bourses de Tokyo ainsi que celle de Hong Kong ont plongé. La bourse de Londres a baissé de 7% tandis qu’elle a diminué de 10% pour Francfort et le territoire français. Quitter le navire européen n’était surement pas la meilleure idée que les Britanniques ont eue. La compétitivité du facteur travail du Royaume-Uni témoigne cette erreur. En effet, le Brexit a réduit la mobilité du facteur travail vers le Royaume-Uni. La pénurie de main-d’œuvre a entraîné une grande perte de compétitivité au niveau du facteur du travail. La croissance économique est menacée par l'absence des talents. Certains pays membres de la zone euro désirent également se détacher de l’UE à cause des crises financières et économiques. Leur but est de subir le moins possible les conséquences de ces crises. Le fait que le Royaume-Uni ne soit pas dans la zone euro explique le fait qu'il ait subi les conséquences des crises bancaires.

Les impacts du Brexit pour les foyers et enseignes britanniques

Le retrait du Royaume-Uni de l’Union Européenne est tout sauf un moyen d’exceller son domaine financier. Les britanniques vivent très mal le résultat de leur décision. Les experts du trésor Britannique ont supposé plusieurs possibilités en cas de renégociation des traités et effectivement, le résultat était mieux que la réalité puisque chaque foyer britannique perdrait moins d’argent par an et le PIB du pays ne sera pas catastrophique pour les années à venir. Les entreprises britanniques ne sont pas en reste. Une longue période d’incertitude est en vue. L’augmentation des barrières commerciales expose les exportateurs britanniques au paiement de droit de douanes supplémentaires. Les secteurs manufacturiers tels que l’aéronautique souffrent à cause de ces nouvelles barrières tarifaires. Le Royaume-Uni devient un pays moins attirant pour les investisseurs. Certains d’entre eux relocalisent leur siège européen. Une banque américaine  employant plus de 15.000 personnes au Royaume-Uni a par exemple déplacé une grande majorité de ses emplois hors du pays après la victoire du Brexit au référendum. En France, la situation économique est moins menacée. À titre d’exemple, julien vautel rassure les expatriés quant à la rentabilisation d'un investissement en euros de leurs épargnes. 

Les conséquences du Brexit pour la France

Le Brexit a des conséquences négatives, mais maîtrisables au niveau macro-économique en France. Néanmoins, certaines régions sont plus exposées aux conséquences du Brexit. Il s'agit de ceux dont l’activité est associée étroitement à l’économie britannique. Cependant, la France peut tirer profit de la relocalisation de certaines activités financières, mais les gains qui en résultent ne sont pas en mesure de compenser les pertes envisagées dans d’autres secteurs. Les exportations de biens et services vers le Royaume-Uni sont minimes, à savoir 2,2% du PIB. Ce taux est sans doute le plus bas parmi les taux moyens relevés pour l'UE. À titre d'exemple, l’Allemagne représente 27,3%. L'impact du Brexit sur le revenu français n'est donc pas à craindre, bien que la vulnérabilité de l’économie du pays soit plus marquée pour certaines régions. Parmi les secteurs d'activité les plus touchés, il y a les textiles, les transports terrestres et la construction électrique. Les entreprises à conseil d'administration comme celle présidée par julien vautel ne sont pas menacées par le Brexit. Les banques françaises également puisqu'elles représentent des éléments importants pour le réseau international des crédits et des emprunts en euros de Londres. L’économie française a dans ce cas moins de chances d'être affectée par l’altération du rôle de Londres comme centre financier. Le Brexit a chamboulé l'économie mondiale, du moins celle de certains pays européens. Le plan financier des Britanniques n'est pas épargné pour autant.